La branche de la construction de véhicules et de la carrosserie a le plaisir d'accueillir cette année 458 professionnels fraîchement certifiés. carrosserie suisse les félicite chaleureusement pour leur réussite à la procédure de qualification. Vous trouverez ci-dessous les faits et chiffres de la procédure de qualification 2023.
En juin et juillet, 516 apprentis au total se sont présentés aux examens finaux dans les professions de tôlier/ère en carrosserie CFC, peintre en carrosserie CFC, serrurier/ère sur véhicules CFC et assistant/e en peinture AFP. 458 d'entre eux ont réussi à convaincre les experts aux examens et ont obtenu le certificat fédéral de capacité, respectivement l'attestation professionnelle pour les assistants de peinture.
Les célébrations en photos
Nos sections ont fêté leurs spécialistes couronnés de succès dans le cadre des festivités de fin d'apprentissage. Les photos sont disponibles ici :
Les célébrations - les galeries de photos
Les statistiques dans l'entretien
Thomas Rentsch, responsable politique de la formation carrosserie suisse, la procédure de qualification est terminée en 2023. En regardant les statistiques : Quel bilan peux-tu tirer ?
Les examens de l'année dernière ayant été les premiers à être organisés conformément à la nouvelle ordonnance sur la formation, nous pouvons nous attendre à des taux nettement meilleurs en 2023, en particulier pour les carrossières-tôlieres/carrossiers-tôliers et les carrossières-peintres/carrossiers-peintres. Je pense qu'un taux d'échec national inférieur à 10 % est satisfaisant. Avec un taux d'échec national de 6,6%, le métier de la tôlerie remplit très bien cet objectif. J'en suis très heureux, notamment au vu de la pénurie de main-d'œuvre qualifiée. Pour les peintres, la situation est moins bonne cette année avec un taux d'échec de 13,3 pour cent. Nous devons y réfléchir. Le bilan est également plutôt négatif pour les assistantes-vernisseures/assistants-vernisseurs avec 10,8 pour cent. Heureusement, les serruriers sur véhicules s'en sortent avec un super taux de 2,6 pour cent.
Considérons le niveau des diplômés à l'aide des notes. En de nombreux endroits, les jeunes ont oscillé autour de la note 4. Quelles sont tes réflexions à ce sujet ?
Il serait bien que les résultats pratiques et théoriques se situent au même niveau. Chez les carrossières-tôlieres/carrossiers-tôliers, le résultat global est malheureusement plutôt frapant, avec une moyenne nationale de 3,9 pour les connaissances professionnelles, ce qui est alarmant - pas seulement en comparaison avec les examens pratiques, mais en général. Nous allons analyser avec le corps enseignant si nous posons de mauvaises exigences, si les examens sont trop difficiles ou si le problème vient peut-être aussi des apprentis. S'ils ne poursuivent pas les approches théoriques dans l'entreprise et n'y ont pas recours dans la pratique, la théorie ne reste pas longtemps présente.
Que peuvent faire les entreprises dans ce domaine ? Ou la balle est-elle dans le camp de l'association et des autres institutions de contrôle ?
Je vois trois points de départ. On peut améliorer les résultats en jouant sur la qualité de la formation. Ensuite, le niveau des examens doit correspondre aux conditions réelles et, troisièmement, le contenu exigé peut être adapté par le biais d'une réforme de la formation. Là où nous ne sommes pas satisfaits des résultats, nous devons analyser tous ces points. A titre d'exemple : Les nouvelles fabrications ne font plus partie du pain quotidien de la ferblanterie et pourtant, on y est confronté ici et là sur le marché - nous devons donc également introduire cette tâche partielle dans la procédure de qualification. Dans ce cas, soit ce travail doit être davantage exercé, soit nous devons baisser les exigences. Dans l'atelier de peinture, nous constatons une baisse des résultats dans la finition et les travaux de conception. J'invite également les entreprises à réfléchir à des mesures permettant d'améliorer la qualité de nos futurs spécialistes. En tant qu'association, nous allons repenser le niveau des examens et l'ordonnance sur la formation.
Il est important de ne pas céder à la panique. Chaque acteur de la formation est sollicité pour proposer ensemble une procédure de qualification équitable et adaptée au marché. Je tiens également à souligner que les jeunes qui terminent leur apprentissage ne travaillent pas encore sans erreurs. Là aussi, j'aimerais appeler les entreprises à donner une chance aux jeunes afin qu'ils puissent se développer grâce à la pratique dans leur quotidien professionnel.
La procédure de qualification en chiffres
Les chiffres de cette année peuvent être consultés ci-dessous dans chaque profession et pour chaque section.
